Après la période troublée que nous venons de connaître, de la contestation contre la réforme des retraites jusqu’aux récentes et regrettables émeutes urbaines, le temps qui s’ouvre aujourd’hui, celui des vacances, est à tout le moins bienvenu. Il n’est pas pour autant synonyme d’oubli, mais doit plutôt permettre pour chacun de repenser ses priorités, son rapport le cas échéant à l’action publique, sa manière pour tous de vivre sa citoyenneté.
Pour nous, élus de la République, et peut-être encore plus pour les maires et les responsables de collectivités territoriales, les vacances ne doivent pas rimer avec la vacance des responsabilités. La situation économique et sociale de notre pays implique que nos concitoyens, toutes les études le prouvent, prennent à la fois des congés plus courts et la plupart du temps moins lointains. Cela nous oblige. Et tout d’abord à un devoir de proximité. Il faut à cet effet repenser l’offre de nos communes, de nos territoires, en matières culturelles, touristiques, sportives et plus largement d’animations. L’été ne doit pas être la saison des plus hautes solitudes, mais au contraire celle qui peut permettre d’expérimenter de nouvelles façons de vivre ensemble, plus chaleureuses (sans mauvais jeu de mots), plus apaisées aussi. Cela passe également, ne nous y trompons pas, par une attention résolue portée aux questions de sécurité, elles aussi garantes de ce « mieux vivre ensemble » que j’appelle de mes voeux.
Alors, ici tout comme ailleurs, ensemble, bonnes vacances à toutes et à tous !