Près de 21.000 hectares partis en fumée. Pendant 13 jours, la Gironde a été ravagée par deux incendies hors normes. Les images de La Teste-de-Buch et Landiras montrent un spectacle de désolation, faisant tristement entrer le mois de juillet 2022 dans l’histoire du département.
Ce mois de juillet a été marqué en Gironde par des incendies qui ont ravagé les Landes girondine dans les secteurs de la Teste de Buch et de Landiras. Je veux saluer le travail des pompiers, des élus locaux, des gendarmes, de l’ONF qui ont été à l’avant-poste pour lutter efficacement contre ce drame. J’ai également une pensée pour les près de 37 000 habitants déplacés et les vacanciers qui ont vu leur séjour annulé. Je veux saluer également les acteurs nationaux qui sont venus sur place pour apporter le soutien de l’État : le président de la République, le ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’État à l’Écologie et bien sur le Président Larcher.
De plus, je tiens à remercier l’ensemble des service départemental d’incendie et de secours de France qui sont venus prêter main forte au SDIS33 ainsi que les forces vives qui se sont mobilisées pour venir à bout de ces méga-feux.
Nous pouvons d’ores et déjà nous féliciter qu’aucune victime humaine ne soit à déplorer.
Il nous faut désormais collectivement tirer les conséquences de ce drame alors que de nombreux spécialistes nous prédisent de tels phénomènes de façon récurrente. Le Sénat saura prendre toute sa part à cela. Relais des territoires et porte-voix des élus locaux, le Sénat auditionnera les maires dans le cadre de la mission de contrôle relative à la prévention et à la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie pour entendre les préoccupations et les recommandations des maires qui restent les premiers acteurs face à de telles crises. Pascal Martin, sénateur Union Centristes de la Seine-Maritime et rapporteur de ladite mission d’information connaît parfaitement les sujets relatifs à la sécurité civile. Cependant, dans 95% des cas les méga-feux sont d’origine humaine, il convient à nous, acteurs publics, de faire passer les messages de vigilance nécessaire.